A propos des Amazones violonistes -
‘’Le violon autrement...
L'alliance du feu et de l'eau dans un univers musical unique et sans limites...
Bienvenus dans notre monde’’
Les Amazones de l’antiquité étaient les reines de la chevauchée fantastique. Fières, belles, fougueuses et guerrières, elles partaient, au galop, crinière au vent, défendre d’immenses territoires.
Cécilia et Valérie, nos Amazones Violonistes d’aujourd’hui sont les pures héritières de
ces femmes libres et volontaires.
Simplement, pour conquérir ou charmer par le chant de leurs violons, elles ont troqué l’arc pour l’archet en tendant entre ses extrémités les précieux crins de cheval qui viennent caresser, piquer ou encore fouetter les cordes…
Vous l’avez compris, Les Amazones Violonistes sont des conquérantes. Leurs parcours sont bardés de diplômes, de premiers prix de Conservatoire et autres distinctions nationales et internationales. Une somme de travail et d’exigence technique qui leur permet de mettre l’un des plus précieux instruments de l’histoire de la musique, le violon, au diapason de toutes les sensibilités du monde d’aujourd’hui.
Pour leur prestation scénique, elles ont choisi de nous offrir, un magnifique voyage qui revisite avec la plus totale liberté et sur des rythmes résolument contemporains, chefs d’œuvre de la musique classique, grands airs populaires du monde entier, musiques de films, tubes planétaires de la scène rock, pop ou électro-dance…
« Les violons ont la force, la légèreté, la grâce, les accents sombres et joyeux, la rêverie et la passion », disait Hector Berlioz. Il parlait d’or ! Chaque prestation des Amazones Violonistes révèle toutes ces dimensions de leur instrument. En y ajoutant le sourire, la grâce, la présence sur scène, sans oublier l’indispensable glamour de leurs tenues scintillantes…
Et chaque fois, le public est conquis !
Cécilia ROLLIN
Cécilia, comment vous présenteriez-vous ?
Née en Charente tout prés d’Angoulême, la musique est entrée dans ma vie à l’âge de 6 ans. Les premières années de violon ne sont jamais faciles et pourtant c’était comme une évidence pour moi, j’évoluais finalement avec une certaine aisance.
Après avoir terminé mon cursus classique au Conservatoire d’Angoulême, c’est avec mes diplômes et Prix en poche que je suis allée étudier au Conservatoire de musique Candela de Paris puis au CNR de Versailles.
Mais la mentalité élitiste du système m’a très vite déplue. Cela ne correspondait ni à mes valeurs, ni à ma personnalité.
La liberté que j’observais chez les musiciens interprétant toute autre sorte de musique me transportait. Leur richesse m’a donnée l’envie passionnée d’étudier les multiples techniques liées à mon violon et d’affiner petit à petit ma ‘’patte’’.
Grâce à cette nouvelle approche du violon, vous avez pu intégrer de nombreuses formations en France et à l’international ?
Exactement ! Je crois pouvoir dire, sans fatuité, que l’éclectisme est devenu mon point fort. Il m’a ouvert les portes de nombreux univers. De 2000 à 2022, j’ai pu collaborer avec les musiciens d’une trentaine de formations ponctuelles ou régulières dans toutes sortes de styles : musique celtique, cajun, corse, flamenco, mexicaine, rock, électro, variété française, italienne, québéquoise… J’ai aussi créé un spectacle pour enfants autour de Pierre et Le Loup qui marche très fort.
Donnez-vous des cours de violon ?
Par le passé dans plusieurs structures sur Bordeaux et Région. Aujourd’hui, la scène a pris la place et je n’enseigne exclusivement qu’à des élèves qui témoignent un intérêt passionné pour l’instrument, de manière ponctuelle en cours particulier.
En matière de voyages, rencontres… vos meilleurs souvenirs ?
Mes prestations sur violon classique, électro-acoustique ou encore électrique m’ont amenée à jouer en Allemagne, en Italie, au Québec, en Belgique, en Inde, en Egypte, au Portugal ou encore en Suisse. Quant aux rencontres, je garde en mémoire quelques unes de fabuleuses comme celles avec Didier Lockwood, Dan Ar Braz, Carlos Nuñez, Nancy Holloway, l’auteur-compositeur-interprète Allan Théo ou encore Alain Gignac.
Et vous avez trouvé le temps de créer les Amazones Violonistes avec Valérie ?
Les confinements successifs ont eu le mérite de nous laisser beaucoup de temps libre. La création de notre spectacle s’est faite en douceur, à notre rythme. Et j’ai même pu retrouver le plaisir d’aller courir dans la nature !
Valérie, parlez-nous de vous…
Ce sont mes grands-parents et mon oncle qui m’ont appris à jouer du violon et m’ont inscrit à l’âge de 5 ans au Conservatoire de Nice. C’est là que j’ai obtenu mes trois premiers prix en violon, musique de chambre et formation musicale. Plus tard, je suis allée me perfectionner d’abord à Paris avec Suzanne Gessner puis en Angleterre avec le Maître Maurice Hasson à la Royale Académie de Londres. Revenue à Nice, j’ai complété ma formation de violoniste et de musicienne par une maîtrise en musicologie. Je suis également professeur de violon certifié. J’ai enseigné 12 ans
au CRR de Nice.
Un petit aperçu de votre carrière de musicienne professionnelle…
J’ai participé à de nombreux concerts dans différents types de formations. En sonate avec de grands pianistes comme Anna Saradjian, Jonathan Benichou, Christophe Alvarez, Caroline Bringuier… En duo, trio, quatuor, orchestre de chambre et symphonique pour des concerts de musique baroque, classique, romantique ou contemporaine en France et à l’étranger. Dans les années 2010, je suis venue m’installer à Angoulême. J’y ai travaillé en tant que violoniste interprète et professeur de violon, direction d’orchestre, membre de différents jurys, enregistrements de musiques de films et d’albums pop, organisation de congrès mariant la musique et la médecine…
Vos plus beaux moments musicaux, vos plus belles rencontres ?
Bien sûr, de très nombreux festivals. D’abord en France puis à Londres, Allemagne, Venise, Royaume-Uni, Irlande, Ecosse, Espagne, Portugal, Budapest, Egypte, Maroc, Inde… J’ai aussi eu le bonheur d’accompagner sur la scène du Sporting de Monaco de grands artistes internationaux comme James Brown, Barry White, Shirley Bassey, Dionne Warwick, Roxette… En quinze années de prestations évènementielles avec
mon violon acoustique et électrique, j’ai eu la chance de visiter les cinq continents. Le souvenir le plus fort émotionnellement a été une visite nocturne des pyramides de Gizeh, inoubliable… Que de souvenirs !
Valérie LIOT-BERTONI
Et aujourd’hui, un nouveau challenge avec les Amazones Violonistes ?
J’ai fait la connaissance de Cécilia il y a un peu plus de 2 ans et la sympathie a été immédiate ! Nous avons été amenées à jouer ensemble pour une fête de la musique et le public a adoré. Nous avons donc décidé d’aller plus loin et de monter un spectacle musical original mariant toutes sortes de musiques : celtiques, classiques et contemporaines sur des rythmiques d’aujourd’hui. C’est quelque chose de très stimulant pour moi car Cécilia, native du Bélier, a un côté fonceur qui nous emporte dans un tourbillon d’idées nouvelles.